
C’est au psychologue Carl Gustav Jung que l’on doit la notion de l’enfant intérieur ou divin enfant par sa découverte que l’image de l’enfant «représente la poussée la plus forte et la plus inévitable de l’être, celle qui consiste à se réaliser soi-même».*
A la naissance, totalement vulnérable et authentique, notre enfant intérieur est à sa place et vit pleinement pendant ses premières années.
A la naissance, totalement vulnérable et authentique, notre enfant intérieur est à sa place et vit pleinement pendant ses premières années.
Les besoins de l’enfant sont grosso modo les mêmes que ceux de l’adulte.
Parmi les besoins les plus importants de l’être humain, celui d’aimer et d’être aimé est le plus fondamental.
Parmi les besoins les plus importants de l’être humain, celui d’aimer et d’être aimé est le plus fondamental.
Quand le petit enfant ne se sent pas inconditionnellement aimé, il va essayer par tous les moyens de nourrir ce besoin ; pour y arriver, il va devoir s’adapter à son entourage, ce qui l’amène à se couper peu à peu de son enfant intérieur.
Les blessures d’enfant liées aux besoins essentiels inassouvis vont se manifester à l’âge adulte par des colères démesurées, des comportements compulsifs, des frustrations, des sentiments de désespoir sans rapport avec ce que l’on vit et des difficultés relationnelles incompréhensibles.
Pour pouvoir vivre nos émotions sereinement, nous devons nous reconnecter à notre enfant intérieur, prendre conscience de nos besoins en souffrance et nous donner le droit d’être en colère, apeuré ou triste de s’être senti rejeté, abandonné, humilié, trahi ou victime d’injustice.
Quand la connexion est établie et que les besoins ont été vus et reconnus, nous pouvons donner de la force et de l’amour à notre enfant intérieur. Ce rétablissement permet à tout être humain de se connecter spirituellement à lui-même, aux autres et à l’Univers.
*C.G. Jung, Kerényi, Introduction à l’essence de la mythologie, Editions Payot